Solidarité nationale : relation entre des personnes qui choisissent ou ressentent une obligation morale d’assister une autre personne et réciproquement.
C’est sous la IIIème République que l’idée de solidarité apparaît, elle devient par la suite une valeur de la République. Elle est un principe d’assurance et d’assistance.
Principe d’assurance : la sécurité sociale
La protection sociale débute au moyen âge, elle est très limité puis disparaît en 1791 (loi le Chapelier).
1898 : responsabilité de l’employeur
1910 : assurance obligatoire pour les salariés du commerce et de l’industrie
1928-1932 : assurance maladie, vieillesse, maternité, allocations familiales… apparaissent.
1945 : les ordonnances d’octobre instaurent la sécurité sociale.
Celle-ci comporte 3 caisses : assurance maladie, vieillesse et allocations familiales. L’affiliation obligatoire à un régime de sécurité sociale garantit le principe de solidarité.
Principe d’assistance : l’assistance sociale
Elle prolonge le principe de charité chrétienne du moyen âge.
1796 : bureaux de bienfaisance
1893 : bureau d’assistance médicale
1953 : fusion des deux en un bureau d’aide social transformé en centre communal d’action sociale (CCAS) en 1986.
Mise en place d’aide comme le RSA (ex RMI), la CMU, le AAH.
Solidarité entre les générations
L’allongement de la durée de vie et la faible natalité pose actuellement des problèmes, car il n’y a pas assez d’actifs pour cotisé en vu de régler les retraites du moment.
Les familles ont une obligation légale de solidarité envers leurs ascendants et descendants, surtout d’ordre alimentaire. En 2009, a été crée une journée européenne de la solidarité entre les générations pour informer et rappeler cette obligation.
En 2004, une journée de solidarité a été instaurée envers les personnes âgées et handicapées.